Compte rendu des 3èmes ASSISES NATIONALES DE LA GÉOBIOLOGIE

Introduction par Bernard OLIFIRENKO

Texte de Jean-Pierre BRISSEAU, Parrain des Assises 2024 qui, pour des raisons de santé n’a pas pu être des nôtres. Vibrant discours à la 3ème génération de géobiologues pour s’unir en effaçant tous les égos avec une ouverture amplifiée sur le monde. Éloge amical pour Luc LABAT et Jacques BONVIN. Conciliation de l’aspect lié aux nouvelles technologies et de la partie sensible.

Bernard OLIFIRENKO : point à date

Le secteur de l’économie où la Géobiologie avance le plus vite est l’élevage mais d’autres secteurs se mettent également en place : immobilier, industrie, commerce. C’est important de tout faire avancer en même temps pour percer.

Il remercie les organisateurs de ces Assises : Joël ALBERT, Caroline JOUZEL, Teresa BARRAS, Benoît BLEIN, Olivier MOURAUD et Gilles FONTAINE qui nous filme et met en lumière !

L’ÉVOLUTION DES ASSISES DEPUIS LEUR CRÉATION

Les premières ASSISES de la géobiologie ont eu lieu à GOUTELAS (42) en 2017 avec 126 personnes. Nous ne sommes que 80 aujourd’hui. Les premières Assises présentaient une sorte d’aventure avec la présence de personnes de toutes « confessions » ou de toutes écoles… et donc des écarts énormes entre les participants. Lors des 2èmes Assises en 2021 la participation était (cause Covid) limitée à 49 personnes avec des débats complexes sur des sujets compliqués mais avec l’intelligence de se retrouver. 2024 devrait essayer de faire encore mieux avec 4 débats d’une heure et ½ afin que tout le monde puisse s’exprimer. En revanche, il faudrait que les propositions votées lors des assises soient mises en oeuvre par la suite alors que l’on constate que chacun oublie rapidement les décisions actées, en particulier dans les écoles de formation. L’intérêt c’est de les mettre en oeuvre par la suite. Une nouvelle proposition est d’organiser des ASSISES tous les 4 ans avec des CONGRÈS entre temps qui parleront de thèmes divers et variés et feront intervenir des spécialistes de sujets potentiellement clivants.

Comme depuis quelques années le dîner du samedi soir est offert par la CNG aux membres et la soirée commencera par la remise de 3 TROPHÉES de la GÉOBIOLOGIE. Pour rappel les précédents lauréats de 2021 étaient : Thierry GAUTHIER pour le Verger du Château de Chambord, Luc LEROY et Stéphane

DEMÉE pour le guide (très) pratique de la Géobiologie en Agriculture et la revue INEXPLORÉ pour son dossier sur la Géobiologie. Et Bernard avait reçu, avec une belle émotion, un prix spécial pour sa pugnacité.

Les relations avec les pouvoirs publics sont en très bonne voie grâce au travail des structures régionales et des Chambres d’Agriculture en particulier. Il y a maintenant plusieurs délégations régionales : GRAND OUEST (très orientée agriculture) – Olivier RANCHY – avec une journée consacrée à l’éolien mi janvier 2025 . AUVERGNE/RHONE ALPES – Jérôme CROUZOULON – avec une conférence au sommet de l’élevage dans quelques jours / GRAND EST – Charles WANNER – qui vient de mener sa première réunion (fondatrice) tout récemment / une délégation OCCITANIE ferait sens et Bernard s’engage à l’animer. Il en reste encore à créer pour éviter une verticalisation trop importante !

Le RÔLE des délégations est important en terme de contacts, de mise en place de la géobiologie expérimentale, essayer d’avancer sur des sujets où l’on ne connaît parfois pas grand-chose et surtout créer des liens confraternels entre les membres par la proximité. Le « travailler ensemble » est fondamental (JM DEVIMEUX) et le point commun reste la CNG.

La SEMAINE DE LA GÉOBIOLOGIE devient LE PRINTEMPS DE LA GÉOBIOLOGIE ce qui semble beaucoup plus attractif avec un MOIS entier du 22/03 (Journée de l’Eau) au 22/04 (Journée de la Terre). Deux beaux symboles. Les responsables restent Sylvie BAIKRICH et Karine BERNARD.

Rappel des avantages d’adhérer à la CNG. C’est une structure qui est cohérente pour les pouvoirs publics et qui doit S’IMPOSER comme l’INTERLOCUTEUR / PORTE PAROLE principal de la profession. Les PROs sont bien positionnés sur une carte de France. Les cartes PROs ont été imprimées par Caroline JOUZEL et Benoît BLEIN. C’est un premier rush et nous demanderons obligatoirement les photos ainsi que le numéro de siret et les éléments d’assurance lors du renouvellement des cotisations pour 2025. Les cartes sont en tous cas remises aux présents à ces Assises.

Une COMMISSION NOTICES ET DISPOSITIFS a été lancée par Véronique : on rappelle que c’est une obligation de la loi française que d’avoir une notice en français par dispositif ou produit laissé aux clients.

La COMMISSION LEXIQUE sera détaillée demain avec un atelier.

La COMMISSION RÉSEAUX est en stand by.

La COMMISSION INTERNATIONALE avance et est animée par Jean Marie DEVIMEUX. Un partenariat fort se met en place avec l’Espagne grâce à Michel Daniel MARCHAIS et les relations avec l’association GEA dont le Président est du reste dans la salle. Le Livret «Hygiène de l’Environnement » a été traduit en plusieurs langues (anglais, allemand, espagnol… et probablement bientôt en italien).

Une COMMISSION GÉOBIOLOGIE EXPÉRIMENTALE (et non géobiologie scientifique) doit voir le jour et avancer : on ne peut pas et on ne doit pas tout expliquer mais passer par la moulinette de la science nous donne une crédibilité qui nous permettra d’avancer. On peut mettre en place des expérimentations avec rigueur et expliquer ainsi des phénomènes observables et reproductibles. Reproduire dans les mêmes conditions est la base de la science.

Nous n’avons pas de BASE DE DONNÉES globales qui nous permettrait d’asseoir nos enseignements. Une dead line nous a de toute manière été donnée par les pouvoirs publics afin d’amener des éléments convaincants.

Discussion sur d’autres structures comme le GPSE et l’INRAE.

Le groupe ÉLEVAGE OUEST suggère l’écriture d’un nouveau LIVRET SPÉCIFIQUE ÉLEVAGE. La deuxième rencontre avait été sur le photovoltaïque en 2024 et un groupe de travail planche sur l’éolien pour les journées de mi janvier 2025 (Caroline JOUZEL, Raymond DENIS et Olivier RANCHY). Il est rappelé que l’ensemble des communications doivent être « CNG ».

Il semble que la communication soit insuffisante sur QUI FAIT QUOI dans la CNG : un fichier est envoyé à chaque nouvel adhérent mais il serait bon de le lire.

Il est rappelé que la participation aux COMMISSIONS est importante et que l’on a besoin de nouveaux membres qui puissent s’investir.

Atelier 1 – MODALITÉS D’ADHÉSION A LA CNG

Digression de Jean Marie sur le Facebook de la CNG. Il essaie de partager un maximum d’articles mais demande qu’on lui envoie plus de matière. Travaille avec Caroline et Benoît. Facebook reflète notre génération. Plus de 1000 personnes suivent actuellement le Facebook (la photo de ces Assises est déjà sur le Facebook ce samedi matin).

Intervention de Teresa BARRAS pour expliquer les pratiques FFG. Plus qu’une simple gestion administrative, l’adhésion doit fédérer et regrouper des personnes toutes très différentes, dans un objectif de reconnaissance officielle. Les modalités d’adhésion doivent être identiques entre la CNG et la FFG et rester très strictes pour alimenter un registre national de la Géobiologie et lui donner toute sa valeur.

La cotisation CNG est passée à 100 € pour les PROs (qui doivent justifier d’une formation réellement professionnelle) et à 40 € pour les SYMPATHISANTS. Un statut de PARTENAIRE PROFESSIONNEL d’une cotisation de 100 € a été créé pour les personnes ou sociétés intégrant nos travaux ou les Chambres d’Agriculture. Avec l’arrivée de la FFG, certains adhérents FFG ont un double statut et figurent sur les listes de la CNG. Teresa, souligne avec finesse que la première adhésion avait été validée à 15 € comme coup d’essai mais que l’objectif était de rejoindre le statut des CONFÉDÉRÉS à 25 € (les adhérents FFG ne sont pas sur la carte de France CNG). Il faut cependant reconnaître que la FFG nous a permis de présenter aux pouvoirs publics une population de 250 personnes au niveau national, justifiant d’une formation comparable et de mêmes pratiques professionnelles. Ce qui nous rend crédibles par rapport aux institutions. L’idée est de toute manière de plus en plus harmoniser nos pratiques, nos formations et nos échanges, en s’inspirant de chaque structure ce sur quoi elle est le mieux avancée. La FFG existe depuis 2011 pour des adhérents individuels ; cependant, la CNG est beaucoup plus FÉDÉRATRICE et accepte des structures en tant que membres. Il est précisé que la FFG ne fait pas elle-même de formation mais coordonne, répertorie et dispose d’un réseau de formateurs qu’elle agrée pour la transmission d’un tronc commun. Une commission formation FFG améliore d’année en année ces formations et rédige les modules pédagogiques. Teresa insiste sur le fait qu’il faut intensifier notre partenariat dans le sens d’une fusion des process. Bernard rappelle que le fait d’adhérer à la CNG n’enlève aucun caractère propre aux structures membres ; cela dynamise et réciproquement ! la FFG nous a bousculés positivement sur certains points et il faut continuer ainsi.

MARIANO BUENO en profite pour présenter la structure GEA (Asociación de Estudios Geobiologicos) : les choses sont à la fois plus faciles en Catalogne en particulier où il y a un cours de Géobiologie à l’université de Barcelone et plus difficile au niveau national où elle ne peut pas agir comme une association professionnelle. L’association fait de la recherche et de la divulgation ainsi que la promotion tout public de la Géobiologie. L’ordre des Architectes étant une institution encore plus importante en Espagne qu’en France, il y a eu des démarches dès le début vis-à-vis des architectes dans les années 80. En Espagne, pour construire ou rénover même 1 m2 il faut le concours d’un architecte. Ils valident ce qui est appelé « cellule d’habitabilité ». Ils ont eu l’astuce de créer un CERTIFICAT DE BIO HABITABILITÉ et c’est comme cela qu’ils ont eu accès à l’université avec un master en bio habitabilité et géobiologie. Le travail des années 80 porte ses fruits aujourd’hui en Espagne avec une reconnaissance de la pratique et il n’y a pas besoin de « légaliser » la géobiologie puisqu’elle est de fait dans les pratiques. Le principal combat de GEA est de faire que la géobiologie trouve gentiment son ancrage dans la société comme une activité normale, moins ésotérique, avec le soutien d’une partie scientifique en arrière et des approches qui permettent d’ouvrir les portes. Rappel du statut de Fédération de provinces en Espagne et que si la géobiologie est très acceptée et connue en Catalogne, c’est moins le cas en Aragon !

Discussion en aparté par rapport à l’utilisation du matériel qui semble « IMPOSÉ » par la CNG alors qu’il est rappelé que c’est la connaissance et la possession d’un matériel minimal qui sont demandées et non l’utilisation systématique. En revanche, la géobiologie n’est pas que la radiesthésie et pour être crédibles, il faut que les outils soient efficaces visibles et parlants pour les clients. Ils nous permettent également un échange avec les instances. Cependant, ce n’est pas parce que l’on conduit la géobiologie dans une phase d’expérimentation que l’on doit oublier la bio-sensibilité. En revanche, l’exemple de l’Espagne prouve que mettre l’aspect technique en avant fait avancer.

Voir les étalonnage des appareils que nous utilisons.

Aparté sur les ASSURANCES : pour que le risque soit garanti il faut que l’attestation mentionne la géobiologie et sur certaines compagnies la catégorie n’existe pas !!! La commission Assurance est gérée par Raymond DENIS mais n’a pas beaucoup avancé : une demande de définition des activités des géobiologues avait été lancée mais n’a visiblement pas encore été formalisée ou traitée. Pour Teresa, les assureurs peuvent nous garantir soit sur le titre TECHNIQUE soit sur le titre BIEN ÊTRE. La FFG a pris des accords précis avec AXA et peut transmettre son accord. AXA accepte la catégorie Géobiologie et la FFG a négocié 50% de remise sur la première année de contrat. Olivier MOURAUD précise que le statut d’auto entrepreneur doit être une solution temporaire – c’est du reste l’esprit de la loi qui lui a donné le jour – car la responsabilité individuelle est TOTALE et que le risque RC Pro ne doit pas être minoré. Même une micro entreprise est un statut juridique qui définit les règles. Une RC PRO est obligatoire car les attaques en RC risquent de se multiplier (évolution de la société) et les montants seront de plus en plus importants.

Les demandes de la CNG, lors de l’adhésion, relèvent de la réglementation française et seront encore plus strictes et respectées à partir de 2025 : état civil, numéro de Registre du Commerce, numéro d’assurance RC Pro et PHOTO. Ce sera obligatoire pour notre base de données.

Lors d’une demande d’adhésion, le trésorier de la CNG synthétise tous les éléments et transmet au Président ainsi qu’au Secrétaire pour validation à la majorité. La carte PRO est émise sur demande mais à compter de 2025 nous pourrons la produire plus facilement.

On insiste sur la nécessité de se FORMER tous les ans. C’est une obligation dans de nombreuses professions. La remise à jour des connaissances est fondamentale. Les GROUPES RÉGIONAUX, au travers d’une participation régulière, sont des outils de REMISE A NIVEAU. Notre profession évolue très rapidement et c’est fondamental de se former tout le temps.

La FFG a les mêmes pré requis que la CNG : lettre de motivation, méthodologie d’études mais également la remise d’un RAPPORT qui permet d’apporter un plus dans la pratique du futur géobiologue. Le rapport fait partie des formations validées par la FFG et est donc examiné avec moins d’attention lors de la demande d’adhésion d’un géobiologue ayant suivi un cursus FFG. Olivier MOURAUD rappelle que pour donner un point de départ, tous les géobiologues justifiant d’une pratique professionnelle ont été systématiquement validés en 2017 mais il faut dorénavant, outre une démarche professionnelle, un cursus solide de formation comme toutes les professions. Une profession ne s’apprend JAMAIS en 10 jours et il nous faut définir un niveau de connaissances minimales pour justifier du titre de Géobiologue. Bernard reconnaît que nous n’avons jusqu’ici pas assez contrôlé le contenu des formations. C’est l’objectif de la structure de certification des formations qui va se mettre en place. Les diplômes aujourd’hui n’ont pas le statut légal des universités mais avec un organisme certificateur, nous avançons dans la future validation. Même si la CNG aide à la création de l’organisme de certification, elle se retirera totalement ensuite de cette structure qui devra être totalement indépendante. La présentation d’un RAPPORT semble indispensable pour adhérer à notre association. Tous les courants présents dans la salle semblent se réunir sur ce point.

VOTE :

« Pour intégrer à compter du 01 01 2025 un rapport d’intervention dans la transmission du dossier de demande d’adhésion ».

ADOPTÉ

OUI pour tout le monde sauf 1 voix CONTRE et 1 ABSTENTION.

Ce rapport peut prendre des formes très diverses en fonction de la sensibilité et de la pratique des professionnels (même éventuellement vidéo).

Atelier 2 – LE TRONC COMMUN MINIMAL DES CONNAISSANCES POUR L’OBTENTION DU TITRE DE GÉOBIOLOGUE PROFESSIONNEL

samedi après-midi

L’idée est de faire grandir, au travers de nos formations, les « élèves » (plutôt que « étudiants ») avec le développement de leur bio-sensibilité ainsi qu’avec avec un socle de connaissances commun à toutes les écoles et avec le même langage. L’état nous reconnaît pour le moment par ce qu’il nous facture et non par ce qu’il nous apporte. Il est donc important de se mettre en phase avec les institutions.

Le terme « d’ÉCOLE » est important : la Géobiologie c’est l’école de la vie. 80% de ce que nous savons vient de nos clients. Bernard estime à environ 500 le nombre de géobiologues professionnels en France.

Les ÉTUDES doivent se mettre en marche vers le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) qui reconnaît une période d’apprentissage. Il y a une différence entre une profession (Avocat, Médecin) et un métier (Garagiste). Il faut toujours regarder derrière les mots. On n’est pas non plus forcément obligé de répondre sur tout aux exigences de la science : les réseaux, les vortex font partie de ce que la Géobiologie a trouvé. Tant que l’on n’en a pas la preuve il vaut mieux parler de « réseau géobiologique ».

À ARGEMA, comme dans d’autres écoles, il y a un examen en fin de formation qui est optionnel. La rédaction d’un mémoire est un exercice très enrichissant en terme d’apprentissage. La FFG fait un QCM et un mémoire. Géobios fait un QCM.

En Mars 2019, l’AG a défini des points précis sur le référentiel de compétences du géobiologue. Il nous faut surtout éviter de faire de la pseudo science. Il faut faire de la géobiologie expérimentale avec des mesures biologiques en double aveugle. Il est nécessaire de connaître précisément les valeurs guide (les valeurs de références). Pour rappel, on ne fait pas de la mesure avec un pendule.

Le métier de géobiologue peut obtenir 85% de résultats positifs et doit pouvoir accepter 15% d’échecs assumés. Mais comment rassurer un client qui demande comment ça marche sans lui donner des explications scientifiques ?

Le RAPPORT est un outil primordial qui ne doit être communiqué qu’au client (celui qui paie l’intervention). Il ne peut être transmis à l’architecte ou au médecin qu’avec l’accord du client.

Le LANGAGE est fondamental pour expliquer les sujets que l’on traite : à nous de forger un vocabulaire juste avec les bons mots qui soient entendables par tous.

Il faut s’assurer de LA MISE A JOUR DES CONNAISSANCES. Il y a des faits qui sont indéniables : en 2025 il y aura 150 milliards d’objets connectés sur terre. Environ 14 par personne soit 26 par couple et 30 à 40 objets connectés par domicile. Il ne faut plus apprendre la géobiologie de 2025 mais de 2030 ou 2040 ! Nouveaux matériaux, qualité de l’air… On est dans un domaine futuriste. Comment vont réagir les bâtiments arborés ? Est-on certain que privés du contact au sol, les arbres réagiront comme ils l’ont toujours fait ? Le végétal peut récupérer et transmettre le psychisme dans le bio champ ; qu’en sera-t-il ? Quel est alors le rôle du géobiologue ? Est-ce que l’humain peut vivre à 100 m de hauteur (gratte-ciels à Dubaï) alors qu’il a passé des milliers d’années dans la boue ? Quid des voitures électriques sur le métabolisme ? D’autant que l’on envisage la création de champs magnétiques permanents sur les routes pour que les voitures se rechargent en permanence.

Il va falloir SAVOIR FAIRE APPEL A DES COMPÉTENCES COMPLÉMENTAIRES et se faire aider quand on ne sait pas.

Pour étayer nos thèses, il va falloir CRÉER DES NÉOLOGISMES : notre vocabulaire est basé sur des réalités rationnelles avec lequel on veut décrire des réalités irrationnelles. C’est le meilleur moyen de nous faire taper sur les doigts. Il faut en particulier inventer un mot pour l’énergie : selon Aristote, c’est la force de l’âme. On la note en joules ou en kilo calories sur les paquets de gâteaux. Kant et Descartes utilisent le mot FORCE… pour force de l’âme. Il faut trouver un mot qui sera nôtre. L’ÉNERGIE c’est la quantité, l’EXERGIE c’est la qualité… On retient en fait le mot qui correspond le moins à notre discours. Suggestion du mot « ondes » mais si on parle d’ondes, il faut donner une fréquence et une amplitude ; de plus, on n’intègre pas l’information. Ce qui est apprécié dans ÉNERGIE, c’est la notion de puissance, de vibration. Il va falloir trouver un mot pour ce champ de force, de puissance, de vitalité et le quantifier. En

tous cas en utilisant des mots que l’on est incapable de prouver par la science, on se fait ramasser à chaque fois et cela alimente nos détracteurs ; et l’on nous redira : « vous faites de l’entre vous ! ».

Dans le DIAGNOSTIC on peut émettre des préconisations. Le marché est très vaste si l’on considère l’immobilier (châteaux ou vieilles demeures) l’industrie, les institutions, les hôpitaux, etc. Les mutuelles seront obligatoirement intéressées dans la mesure où nous pouvons diminuer les risques de leurs adhérents. Lors des assises de 2021 nous avions eu un gros débat sur le mot « MÉMOIRES» qui est réservé aux vivants : « empreinte » ou « trace » ne posent pas de problèmes.

PLAN DE FORMATION :

Si on analyse les écoles : ARGEMA : 28 modules pour 1420 h de formation + validation des acquis à distance + 3 rapports chez des clients (souvent chez des amis au début). 128 h correspond à peine au niveau de conseiller en géobiologie. 352 h commence à appréhender une formation assez large. Il est noté sur tous les diplômes : « Diplôme de droit privé ».

FFG Teresa : 288 h c’est une formation pleine avec 119 h de base.

Attention les formations sont souvent vendues en jours et non en heures.

École de Domothérapie : 140 h

Ateliers Angevins : 140 h

Institut Pierre THIRAULT : 84 h en 12 jours.

L’idée est d’arriver en 2030 à un niveau précis d’heures de formation 288 à 300 heures en laissant un plan de progression aux écoles sur 5 ans. Il faudra trouver les intervenants correspondants ce qui ne sera pas évident. On doit considérer qu’une formation de Géobiologue est aussi importante que celle d’un naturopathe ou d’un ostéopathe. Pour un diagnostiqueur immobilier, il faut 44 jours et 325 heures de formation. Une formation en hypnose c’est 1200 heures.

Si l’école est exigeante, elle sera reconnue… Et il y aura des stagiaires.

Pour avancer, il est nécessaire de pratiquer comme le fait l’Éducation Nationale vis-à-vis des professeurs et des matières :

– Faire un programme
– Définir des modules
– Valider les heures nécessaires
– Se mettre d’accord sur les échelles descriptives
– Mettre en place un examen validant un diplôme.

Il y a donc un tronc commun qui maintient une liberté pédagogique.

Les inspecteurs valident l’existence (le respect) du tronc commun.

Il est nécessaire de faire une commission pour travailler ensemble avec une personne de chaque école.

Les écoles qui sont d’accord pour avancer dans ce sens :

ARGEMA : Oui

FFG : Oui

ATELIERS ANGEVINS : important de monter cette commission

PROSANTEL : propose 11 modules de 14 heures chacun

Laurence GUITTON : va être consultée.

 

L’idée de cette commission sera de travailler ensemble pour un nivellement vers le haut, partager des connaissances et des compétences. Une harmonisation. On peut se référer à une discipline universitaire comme la GÉOGRAPHIE par exemple et coller notre organisation à quelque chose qui existe et qui est validée par les pouvoirs publics.

Atelier 3 – ARCHITECTURE DU RAPPORT D’INTERVENTION DU GÉOBIOLOGUE PROFESSIONNEL

Le rapport est un point important de notre métier. Dans l’idée de faire une synthèse et d’élaborer ensemble un rapport type CNG il a été demandé à toutes les écoles de transmettre leurs éléments et leurs recommandations d’élaboration de rapport en amont des Assises.

L’idée est de vous proposer un plan commun sachant que chaque géobiologue a, et conserve, sa manière de faire et que nous n’avons pas tous les mêmes interlocuteurs (particuliers, élevages, industrie, etc.). Les modalités et les mesures selon les domaines seront donc très différentes. Il nous faut utiliser un rapport unifié qui permette aux institutionnels de s’y retrouver.

Débat ouvert sur l’opportunité d’un rapport oral ou écrit, sachant que nous laissons alors une trace juridique de notre intervention et qu’il convient donc de bien étudier notre terminologie. Pour rappel : mettre le montant sur le devis n’est pas une option mais une obligation légale (même pour les petites sommes depuis 2017).

VOTE :

« Est ce que le rapport d’intervention s’impose après une intervention ?»

ADOPTÉ

OUI pour tout le monde sauf 2 voix CONTRE et 1 ABSTENTION

PROPOSITION DE LA STRUCTURE (colonne vertébrale) DU RAPPORT :

À retrouver en « ANNEXE – 1 »

Proposition d’une trame commune minimale pour un rapport écrit. On rappelle que les durées de détention des éléments concernant nos clients doivent être en phase avec les engagements RGPD de la CNG.

Il est nécessaire de décrire la limite géographique d’intervention afin de la cadrer (on peut préciser que l’on intervient jusqu’à 5 m ou 10 m de la maison par exemple).

Date et heure

On peut préciser les conditions météo lors de l’étude qui peuvent interférer sur les résultats

Description et commentaires sur le plan si celui-ci est fourni (il peut être utile de se créer une échelle et des codes couleurs pour faciliter la lecture de nos plans).

S’engage alors une discussion sur le PLAN dans le rapport : est-ce une obligation ? `Pour certains c’est un repère important et efficace, d’autant plus que l’on peut travailler facilement avec Google Earth ou le cadastre. Attention cependant de ne pas confondre le plan pour le travail préparatoire et le plan du rapport final. Certains ne souhaitent pas mettre de plan dans leur rapport afin de ne pas garder et ancrer la mémoire (l’empreinte) des nuisances. Certains conseillent du reste de tracer les nuisances sur un calque afin de pouvoir les dissocier du plan. Bernard rappelle les travaux de Raymond MONTERCY dans les années 90 et les notions d’auto anxiété chez le client ou d’appropriation par le géobiologue. Attention de ne pas faire une projection de la pensée du géobiologue car on peut faire des erreurs. Nécessité d’accompagner le client.

Position FFG : codes couleur (Rouge pour pathogène, Vert pour neutre et Jaune pour après remédiation). Teresa s’interdit de positionner les CCT sur un plan. En revanche, il faut transmettre les relevés CEM avec leurs emplacements. Ne pas oublier la position de la Box.

Le plan est pour la majorité un minimum et l’état des lieux à l’instant T. Mais c’est aussi un outil de communication dont la complexité va différer selon l’interlocuteur : particulier, géomètre, agriculteur, industriel, etc.

VOTE :

« Est-ce que le plan doit être optionnel dans le rapport ? »

Plan optionnel : ADOPTÉ

OUI pour tout le monde sauf 4 voix CONTRE (souhaitant un plan obligatoire) et 4 ABSTENTIONS

Il peut être utile de prendre une photo lorsque l’on intègre des valeurs (mesures) dans un rapport et il faut préciser le type de matériel utilisé.

Lorsque des espaces sont non accessibles, bien le préciser dans le rapport (ou des choses omises : par exemple, les défauts d’isolement ne sont pas toujours faits en élevage mais il faut alors préciser « pas réalisé ».)

Pour rappel, ne jamais faire d’allégation vétérinaire ou médicale ; et si l’on cite un auteur bien vérifier ses sources. Eric FULCHIRON qui vient du domaine médical indique qu’il positionne toujours la phrase suivante en en-tête de ses rapports « intervention qui ne se substitue pas à une consultation médicale ou vétérinaire ». De même les valeurs sont toujours « valables à un instant T ». Bien insérer le lieu, la date, l’heure de début et l’heure de fin d’intervention (les champs magnétiques varient en fonction de la journée et préciser le moment permet d’avoir une meilleure interprétation des valeurs).

Bernard : une harmonisation EST une remédiation.

ANNEXES : on peut y intégrer la liste du matériel utilisé (de préférence un matériel professionnel)

on peut y intégrer une liste de textes de référence si besoin
on peut y intégrer des photos surtout lorsque les mesures ne correspondent pas aux valeurs

attendues.

Entre 40 et 100 points de mesure par intervention en milieu agricole par exemple.

Difficile de tous les localiser.

Suivant le ressenti de chaque géobiologue, le nombre de points maximum à corriger sera différent. Certains considèrent que 5 points est un maximum pour ne pas noyer le client et que l’on revient 6 mois ou un an après avec de nouvelles recommandations. En élevage, il a été constaté que s’il y a trop de recommandations, l’éleveur ne les prendra généralement pas en compte.

Discussion sur le calibrage des outils sachant qu’en industrie, un outil doit TOUJOURS être calibré (c’est le cas lorsqu’il est neuf et sous garantie ou lorsqu’il fait l’objet d’un étalonnage annuel). Il est cependant précisé que nous ne faisons pas des mesures comme les bureaux d’études qui ont une obligation de résultat ce qui n’est pas notre cas au niveau des mesures.

Attention au terme « expert ». Nous sommes des conseillers et non des experts. Nous apportons une aide à la compréhension de la qualité d’un milieu à des personnes qui en ont fait la demande. Les experts, eux, peuvent être appelés devant les tribunaux. De même nous apportons des préconisations et non des prescriptions. Cependant, au terme de notre travail, l’amélioration doit être durable.

Teresa indique que l’on a peur de mettre des mots sur le subtil que l’on perçoit. Il faut toujours faire en sorte de ne pas être anxiogène.

Des logiciels faciles d’utilisation sont sur le marché pour faire des plans.

VOTE :

« Pour une base commune d’un rapport telle que présentée ce matin »

ADOPTÉ

OUI tout le monde sauf 4 ABSTENTIONS

Atelier 4 – CHAMP LEXICAL DU GÉOBIOLOGUE PROFESSIONNEL

Importance du lexique et de la terminologie : beaucoup de mots sont équivoques ou ont des définitions différentes suivant les écoles…

Commission « Lexique » mise en place lors des assises de 2021 composée de 7 membres (CNG et non CNG). Une quinzaine de réunions (Zoom) à ce jour avec la commission avec un creux en 2024.
Établir des définitions claires et entendables par tout un chacun et surtout par les institutionnels.

TENTATION : RÉDIGER DEUX DÉFINITIONS :

1 – Une destinée aux élèves (comme le lexique communiqué par la FFG)
2 – Une autre pour le grand public.

MÉTHODOLOGIE ADOPTÉE JUSQU’À PRÉSENT :

  • Propositions de mots en commission
  • Rédactions individuelles dans une feuille collaborative
  • Discussion et réécriture en commission
  • Validation possible seulement si au moins 4 personnes présentes
  • Puis soumission au CA pour validation
  • Réécriture de certaines définitions
  • Mise en ligne en page publique du site de la CNG

LES MOTS ACTUELLEMENT VALIDÉS SONT en ANNEXE 2 p.13 :

(et les définitions à retrouver sur le site de la CNG). Soient 26 mots figurant sur le site, dont 8 avec les « Effets observés en géobiologie ». Des modifications (comme pour « harmoniques ») sont d’ores et déjà proposées. L’ordre alphabétique a été retenu. Il est parfois plus simple de créer un nouveau mot pour être plus crédibles.

ET MAINTENANT ?

  • S’entendre sur les destinataires du lexique
  • Proposer de nouveaux mots à définir
  • Recueillir les néologismes utilisés déjà par les membres de la CNG
  • Discussion autour du mot «ÉNERGIE » ou « MESURE DU TAUX VIBRATOIRE ÉNERGÉTIQUE » :

Quel autre nom à adopter ?

Un nouveau fonctionnement de la commission lexique est à déterminer et il faut peut être discuter du mode de validation : 4 personnes est sans doute insuffisant.

Il est possible de définir des mots qui ne sont pas forcément publiables sur le site, même si la majorité préfère que l’ensemble des termes soient indiqués. On s’oriente vers le « Petit Bernard illustré » !!!

TRAVAIL sur MESURE DU TAUX VIBRATOIRE ÉNERGÉTIQUE :

Bernard réfute la notion de vibration (même subtile) qui voudrait échapper à quelque chose que l’on ne peut expliquer. Mesurer un taux est un terme antithétique : une mesure est un chiffre et un taux est un rapport. Tout cela est utilisé au travers de la biosensibilité.

Le géobiologue utilise sa sensibilité pour analyser le lieu sur lequel il intervient et c’est la raison pour laquelle a été créé le terme biosensibilité qui regroupe quelque chose que l’on n’est

pas aujourd’hui capable d’expliquer. Le vocable bio-champ détermine une dimension lointaine du corps physique. On le perçoit mais on ne sait pas jusqu’ici comment, et on y met un peu tout ce que l’on veut (notion introduite par Raymond MONTERCY dans les années 80). Le « champ vital » est issu de la radiesthésie.

LE MOT « ÉNERGIE » :

C’est le domaine des énergéticiens : TOTAL , ESSO …

Appel à l’assemblée pour déterminer un nouveau mot pour remplacer cette appellation dans notre domaine.

l’IA (consultée par une participante sur son smartphone) indique « l’ENERFLUX ».

La majeure partie des géobiologues ne peut traduire sur un lieu que ce qu’ils sont capables de projeter. L’évaluation du lieu n’est pas faite pour le client mais ce que le lieu projette au final, dans la mesure où on introduit une personne au lieu. Un observateur qui modifie l’observation. On fait une erreur. Selon Bernard, un géobiologue doit étudier le lieu en dehors des habitants.

Tant que l’on utilisera le mot énergie, nous serons contre les acceptions notables de la science, l’université, etc.

ENTITÉ devrait être positionné dans la liste des mots à étudier et il faudrait plutôt parler de présence ou manifestation énergétique. VIBRATION est souvent utilisé à tort et à travers. Quand on parle d’ondes, il faudrait plutôt utiliser EIF comme pour Énergie, il faudrait plutôt parler de vitalité, forme, etc. Nous sommes face à un appauvrissement de la langue française et il est important de redonner de la vie à un vocabulaire oublié par facilité intellectuelle.

Discussion autour du mot « faille » aujourd’hui remplacé par certains par le terme plus exact de « fracture géologique ».

On remarque l’attachement de plusieurs personnes au vocabulaire habituel (« failles -veines d’eau … ») utilisé jusqu’à présent en Géobiologie. Ça risque de prendre du temps pour changer les habitudes …

Teresa BARRAS indique que nous sommes tous concernés par le travail fait dans les commissions et qu’il est important que chacun s’engage pour le besoin de tous !

Au nom de la FFG, elle participera à la commission « Lexique » mais souhaite une implication plus accrue de chacun. Une personne de chaque école devrait être présente sur cette commission en particulier !

DISCOURS DE CLÔTURE DU PRÉSIDENT

APPEL à candidature pour le poste de SECRÉTAIRE de la CNG suite à la démission de Sylvie BAIKRICH.

Mise en place d’un FRAMADATE pour l’AG de décembre qui validera le nouveau montant des cotisations et l’AG de janvier (SVP visuels – visages – pour les réunions sous ZOOM et non des fonds virtuels).

REMERCIEMENTS de Bernard OLIFIRENKO pour votre engagement auprès de la Géobiologie.

Nos échanges sont d’une grande richesse, ils sont très constructifs et permettent de faire avancer la cohérence de notre profession.

Il reste beaucoup à construire et nous sommes sur le chemin !